1. |
L'autre coté
03:10
|
|||
Tendre est le voile tendu
Qui nous sépare
Sentir que nous sommes de
L’autre coté
Nous ne sommes plus perdus
Pas de départ
Tant que nous nous voyons de
L’autre coté
Cela ne mène pas vraiment à nous
Partir pour un moment prendre l’air
Bien qu’en dansant nos ombres s’échouent
Nos deux silhouettes en face s’éclairent
Tendre est le voile tendu
Qui nous sépare
Sentir que nous sommes de
L’autre coté
Nous ne sommes plus perdus
Pas de départ
Tant que nous nous voyons de
L’autre coté
Ne pas comprendre ici ce qui se joue
Une forme qui ne semblait pas éphémère
S’agite dans ce vide entre nous
Que ton regard s’en détourne pour croiser le mien, j’espère
|
||||
2. |
Comment apparaître ?
02:55
|
|||
Forme humaine ou bien trou de mémoire
J’attend le contact pour pouvoir y croire
Imprimer, par le regard, l’absence
Il en faut parfois peu pour tromper mes sens
Projection de poussière, instantanément
L’apparition survient pour un instant
Objet de nature inconnue mais familier pourtant
Enfin naître
Ou renaître
Ne pas simplement passer.
Enfin naître
Ou renaître
Ne pas simplement passer.
Force happée dans un bout de miroir
Une parcelle intacte pour entrevoir
Savourer dans le hasard l’errance,
Les moments souvent creux à peupler d’avance
Projection de poussière, instantanément
L’apparition survient pour un instant
Objet de nature inconnue mais familier pourtant
Enfin naître
Ou renaître
Ne pas simplement passer.
Enfin naître
Ou renaître
Ne pas simplement passer.
|
||||
3. |
Mauvaise humeur
04:55
|
|||
J’entend
Des cris
En
Permanence
Un
Bourdonnement
Qui semble
Continu
Pour
Me mouvoir
Enfin seul
Danser face à personne
J’attend
Le moment
De ne plus en pouvoir
Tu ne dois plus en pouvoir
De ne plus pouvoir y croire
De ne plus pouvoir se voir
Il semblerait que tu sois
De mauvaise humeur
Il semblerait que je sois aussi dans cet état
De mauvaise humeur
Nous sommes ailleurs
Toi et moi
J’étend
Toujours
Mon
Impatience
Sans
Étonnement
Je tremble
Très déçu
Pour
M’émouvoir
Enfin seul
Jeter ce que tu donnes
J’attend
Le moment
De ne plus en pouvoir
Tu ne dois plus en pouvoir
De ne plus pouvoir y croire
De ne plus pouvoir se voir
Je dois ne plus en pouvoir
De ne plus pouvoir te voir
Je dois ne pas pouvoir y croire
Et ne plus en pouvoir
Il semblerait que tu sois
De mauvaise humeur
Il semblerait que je sois aussi dans cet état
De mauvaise humeur
Nous sommes ailleurs
Toi et moi
|
||||
4. |
Proximité
03:08
|
|||
L’autre s’incorpore
On aimerait se mélanger
Se reconnaître comme un corps
Comme une pensée
Dépendre des gestes, dépendre des tons
Dépendre d’un passé qui n’est pas à soi, non
L’autre s’évapore
On voudrait maintenant s’arrêter
Ne pas avoir même un remord
Nous nous sommes tant desiré
Dépendre des gestes, dépendre des tons
Dépendre d’un passé qui n’est pas à soi, non
|
||||
5. |
Empreintes
03:12
|
|||
Sous les feuilles décomposées
La terre est un mélange intime
Près des écorces qui s’abîment
Et des branches encore mouillées
Sur laquelle je reconnais
Les traces de ton attente
Celle anciennes celles récentes
Tu ne trouveras jamais
Les miennes, tu ne cherches pas
Empreintes irrégulières
L’odeur même hors de la terre
Ne me quitte pas
|
||||
6. |
Spectre
04:20
|
|||
Les empreintes, les mémoires
Se diffusent en moi, m’imprègnent
Quand je prend tes mains neuves
Que tes yeux m’émeuvent
Comme ceux des premiers qui voient
Passent comme un fleuve
À travers moi
Les ombres qui ne devrait pas
Êtres
Infligées à l’amour
Que tu tiens que tu donnes
Que tu tiens que tu donnes
Et qui ne vacille même pas
Mais un fantôme liquide traverse,
Etranger, les veines
Et je n’ai pas le droit d’être hanté par son souffle
Dysfonctionnel, cassé
Assez cassé pour tenter
De casser encore.
Je vois les fantômes en toi, je sais les fantômes que tu vois
Je hais les fantômes que tu vois, je sens ces fantômes où que tu sois
Ces fantômes passent
À travers toi
Ces fantômes passent
À travers moi
|
||||
7. |
La fonderie des fleurs
03:04
|
|||
Trouve une fleur
Peut être sur un coté un autre
Trouve ce que tu n’avais pas vu
Ce qui n’avait pas retenu ton attention
Laisse toi tromper
Un instant
Pour saisir sa beauté
Transforme les surfaces, récéption contraire
Poursuis sans relâche la fonderie s’affaire
Et fabrique bien
Sans se soucier de rien
Tout les anciens pétales sortent de ce cratère
Frappe la corolle, sa brulante matière
Et fabrique bien
Sans te soucier de rien
Sans craindre de te blesser, non
Garde la bien
Dans tes mains un moment comme un autre
Comme si elle ne peut être perdue
Rien ne se fâne et quand tu penses ton invention
Laisse la tomber
Doucement
Dans le four embrasé
Transforme les surfaces, récéption contraire
Poursuis sans relâche la fonderie s’affaire
Et fabrique bien
Sans se soucier de rien
Tout les anciens pétales sortent de ce cratère
Frappe la corolle, sa brulante matière
Et fabrique bien
Sans te soucier de rien
Sans craindre de te blesser, non
|
||||
8. |
Verso
03:12
|
|||
Des vapeurs venant du gouffre s’élèvent
Viennent saluer nos peaux séparées
Encore humides de nos étreintes
Nous sommes à ses bords opposées
S’achève ici le sol, sa matière d’espoir
Éloignées l’une l’autre et l’air confondu
À partir d’ici nous ne pourrons plus nous entendre
Nous dire au-revoir
Des erreurs nous apprenons par brèves
Traces laissées sur nos coeurs éloignés
L’horizon n’est plus une contrainte
Nous sommes assez forte pour passer
Au dessus du vide et de son contenu noir
Mais tu ne le ferras pas et moi non plus
À partir d’ici nous ne pourrons plus nous entendre
Nous dire au revoir
|
||||
9. |
Distance
03:57
|
|||
Courir ne
Permet pas d’échapper
À
Ce qu’on reçoit
S’isoler ne
Permet pas d’échapper
À
Ce qu’on envoi
Nous
Recevons bien
À distance une douleur
Nous sommes seuls
Nous sommes seuls et pourtant
Tu
Reçois bien
À distance une douleur
J’en ai peur
J’en ai peur et pourtant
Je
Reçois bien
À distance une douleur
Quelle horreur
La distance
N’empêche pas la douleur
Pas de chance
De préférence
Pas de sang, pas de sueur
Quoi qu’on en pense
Nous
Envoyons bien
À distance une douleur
Nous sommes seuls
Nous sommes seuls et pourtant
Tu
Envois bien
À distance une douleur
J’en ai peur
J’en ai peur et pourtant
J’envoi bien
À distance une douleur
Quelle horreur
|
||||
10. |
Balcon
02:45
|
|||
Chercher on ne sait pas vraiment quoi
Regarder les endroits sans s’y diriger
Les pièces sont vides et pourtant beaucoup de bruit
La lumière et là pourtant on y voit rien
On bouge on tourne on ne trouve rien
La seule porte ouverte mène sur le balcon
Je te cherche et te trouve sur le balcon
Qui ne donne sur rien car on ne voit rien
Que nos regards qui ne bougent pas
|
||||
11. |
Couloir
04:30
|
|||
Pas de déplacement de corps
Dans cette direction
Uniquement le transport
D’images aussi de sons
Se croisent et se mêlent plusieurs voix
Juste au milieu de ce couloir
Couloir qui est situé en toi
Que n’emprunte pourtant personne
Jamais personne
La longueur des échos change
De très court à très long
S’éloignent et s’approche.
Étrange
Lieu de circulation.
Se croisent et se mêlent plusieurs voix
Juste au milieu de ce couloir
Couloir qui est situé en toi
Que n’emprunte pourtant personne
Jamais personne
|
||||
12. |
Asymétrie
05:20
|
|||
Le passage alourdit les formes
Déjà plus d’une fois, bien plus
Les enfonces
Répéter sans force, à force,
Quelque chose d’utilisé
L’asymétrie, infatigable, se répète
Quelles sont les choses qui marquent ?
Froid autour de nous
Bruit de papier froissé
Soupir inquiet, ennuyé
Bruit de paupière fermée
Plusieurs corps semblent danser au loin
Sans besoins de mots ni d’idées
Sans se toucher
Je vous remarque
Quelles sont les choses qui marquent ?
|
||||
13. |
Camera
02:05
|
|||
J’ai des secrets
Enfouis au sein de ma chambre
D’étranges courants passent
D’une main à l’autre
D’un pied à l’autre
Sous le plancher
Des trombes d’eau dans une grotte
Un fleuve souterrain s’écoule
Mes racines y trempent
Tremblante
s
Mouvementées par le débit du courant
Qui varie souvent
Quand il y a des passant
Les regards glissent mais ne pénètrent pas
Au sein de ma chambre
Les oreilles passent mais ne s’arrêtent jamais
Bien au-dessus du plafond
Un vaste réseau de lumière
Mobiles et insaisissables
Contenant diverses choses
Qui brûlent
J’ai des secrets
|
Louis Vabres France
Louis Vabres produit sur scène et en studio une musique pseudo-synthpop déstructurée, des poèmes chantés aux accents psychédéliques.
Streaming and Download help
If you like Louis Vabres, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp