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Hypernuit

by Louis Vabres

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1.
Hypernuit 05:25
HYPERNUIT Non, pas cette fois. Non, encore cette fois. Les rêves s’embourbent bien plus maintenant, S’emmêlent mais ne se démêlent pas. Je reste alors allongé pour longtemps, Je te dis bonne nuit pour une autre fois. S’ajoutent les heures de sommeil, Le jour est déjà là, toujours pareil, Vide pour une nuit toujours pareille. Non, encore cette fois. Non, pas cette fois. L’hypernuit pour cette fois. Quand s’accélère l’obscurité, devant, Je persévère. Vers l’immobile état, Ni pensées ni corps. C’est très inquiétant. Je te dis bonne nuit pour une autre fois. S’ajoutent les heures de sommeil, Le jour est déjà là, toujours pareil, Vide pour une nuit toujours pareille. Louis Vabres
2.
Même si 04:50
MÊME SI Même si le souvenir s’endort Il ne s’en va pas. Si le souvenir s’endort Ne m’en veux pas. Même si le souvenir se tord Je ne t’en veux pas. Si le souvenir se tord C’est comme ça. Plusieurs moment filent en un éclair, Lumière vive et brève. On Ne remarque aucune marque à terre. Avant de naître, s’achève, mais Un temps un instant surprend l’atmosphère, Les consciences qui s’élèvent, Parmi la foule la sensation se perd. Est-ce un souvenir ? Un rêve ? Mais quelque chose a changé. Quoi ? Je ne sais pas vraiment, le Temps continue d’avancer, moi Je ne suis pas dedans. Il ne m’attend pas. Même si le souvenir s’endort Je ne m’en veux pas. Si le souvenir s’endort Ne t’en veux pas. Même si le souvenir se tord Je ne t’attends pas. Si le souvenir se tord Ne m’attends pas. Par flashes souvent tout revient sans sens. D’où viennent ces regards Qui semblent ne pas être à moi ? Je pense Émotions en retard. Je ferme les yeux, pas de conséquences Viendront elles plus tard ? Car la pluie tombe avec indifférence Sur les terres qui séparent Le présent et le passé, Il pleut mais il n’y a pas de vent, Je sens les trombes couler, Mais ne peux pas dire depuis quand. Non, ne m’en veux pas Même si le souvenir s’endort Il ne s’en va pas. Si le souvenir s’endort Ne m’attends pas. Même si le souvenir se tord Il est toujours là. Si le souvenir se tord C’est comme ça. Louis Vabres
3.
L’ENDROIT CLOS Les lieux sont clos par là, Pourquoi sommes nous là ? Impossible d’y entrer, Nous n’avons pas les clefs. Vers où il ne faut pas Je m’envole encore vers Où il ne faut pas Je m’envole Loin de cet endroit clos Je m’envole enfin loin De cet endroit clos Je m’envole. Les portes sont tordues, Nous sommes perdus, Pourquoi ne partirions nous pas ? L’oxygène n’y circule pas. Vers où il ne faut pas Je m’envole encore vers Où il ne faut pas Je m’envole Loin de cet endroit clos Je m’envole enfin loin De cet endroit clos Je m’envole Vers où il ne faut pas Je m’envole encore vers Où il ne faut pas Je m’envole Loin de cet endroit clos Je m’envole enfin loin De cet endroit clos Je m’envole. Louis Vabres
4.
Passage 03:06
PASSAGE Un espace bas Juste entrouvert Sans climat Ephémère Mais tu y verras Pourtant très clair. Un informe trou Qu’y avait t-il ? On ne sait pas tout À quoi sert-il ? On ne sait pas du tout. Plusieurs états se superposent. Transformation. Les couches ne sont désormais Plus dissociables, Agglomérées elles composent Une invention, Dont les détails sont à jamais Non appréciables. Sache qu’il en existe un, Passage vers on ne sait quoi, Un endroit une idée Tant haï mais tant rêvé, Cache en son sein Un morceau pris en toi Pour, plus tard, trouver là, Quand tu y retourneras Pour la dernière fois, Ce morceau venant de toi Qui a gardé Son aspect singulier. Louis Vabres
5.
DISPARAITRE VITE L'avancée creusant le trottoir Au sein de la ville, l'été, Où chaque ennui forme un miroir, Non loin de chaque regretté, En un lieu que pourtant j'évite J'ai connu quelqu'un nommé : "Disparaître vite" Courte vision qui agace. Il se perdait, feignant l'oubli Et créait le désordre. Il dit, En frappant sur chaque surface : " Avec la foudre, Je m'associerai." La table est devenue collante Cause de ces richesses feintes. En ses yeux, ni laideur, ni crainte, Mais une distance inquiétante. Sueur et poudre, Salive et regrets. "Les gens ne m'aiment que pour ça, Et j'aime ça." - Quand as-tu vu ce spectre blanc ? Celui qui, la nuit, te savoure ? Comme ce diable qu'on invite Toujours en des moments plaisants Celui qui te fait vivre pour Disparaître vite. De ne plus faire tes propres rêves, N'en es-tu jamais effrayé ? - Non, car la nuit je m'élève Par la substance. La journée, Quand elle apparaît, je me quitte. Etre un héros pour un jour et Disparaître vite. Quand il entrevit les frontières, Il prit conscience un instant Que vacillaient notre présence, Puis ses efforts. Que le mystère N'en était pas un : Tout vivant Connaît la mort Elle est absence. Louis Vabres
6.
QUAND TU VIENS Pénombre qui révèle l’ivresse, un temps passé, Accorde une nouvelle tendresse partagée Tu te souviens Bien Une double couleur qui s’étale sur deux années, Un écho de chaleur qui s’installe dans mes pensées Quand tu viens. Viens. Entre deux rideaux qui séparent actes et pensées En une dissonance tu interviens Chatoyant mammifère, au doux son de l’idée Ton ossature s’articule et tu viens Et tu viens Dans la chambre peuplée d’un roi, d’ondes, de secondes De ton souffle découle une déflagration Un désir décuplé en toi s’empare du monde L’édifice s’écroule en une orchestration Que tu trouves bien Quand tu viens Reviens. Louis Vabres
7.
Labyrinthe 05:14
LABYRINTHE Tout ne peut pas être raconté, Les mots, les cauchemars, les pensées. Reste, un peu de temps doit passer. Regarde, et tu vas retrouver des Fleurs, qui ne sont pas terminées Longtemps, avant de me rencontrer. C’est une exploration très lente à achever. Nombreux sont ceux qui se pressent autour de l’entrée. Quand la foule se dispersa Tu commenças à attendre, à attendre encore Longtemps avant de me rencontrer. Les bruits sont sans début, sans fin. L’éternité Compose une mélodie toujours commencée. Prends garde, en croyant t’approcher, Tu commenças à appeler des tonnes de fois, À crier « Ah Ah Ah ! Ah Ah Ah ! » longuement, Longtemps après m’avoir rencontré. Louis Vabres
8.
DISPARAITRE VITE L'avancée creusant le trottoir Au sein de la ville, l'été, Où chaque ennui forme un miroir, Non loin de chaque regretté, En un lieu que pourtant j'évite J'ai connu quelqu'un nommé : "Disparaître vite" Courte vision qui agace. Il se perdait, feignant l'oubli Et créait le désordre. Il dit, En frappant sur chaque surface : " Avec la foudre, Je m'associerai." La table est devenue collante Cause de ces richesses feintes. En ses yeux, ni laideur, ni crainte, Mais une distance inquiétante. Sueur et poudre, Salive et regrets. "Les gens ne m'aiment que pour ça, Et j'aime ça." - Quand as-tu vu ce spectre blanc ? Celui qui, la nuit, te savoure ? Comme ce diable qu'on invite Toujours en des moments plaisants Celui qui te fait vivre pour Disparaître vite. De ne plus faire tes propres rêves, N'en es-tu jamais effrayé ? - Non, car la nuit je m'élève Par la substance. La journée, Quand elle apparaît, je me quitte. Etre un héros pour un jour et Disparaître vite. Quand il entrevit les frontières, Il prit conscience un instant Que vacillaient notre présence, Puis ses efforts. Que le mystère N'en était pas un : Tout vivant Connaît la mort Elle est absence. Louis Vabres

about

STRN-387

Comme sorties des brumes fumeuses d’un rêve, les mélodies d’ Hypernuit percent les nuées des nappes synthétiques dans une transe répétitive et lancinante. C’est un voyage intérieur dans un paysage onirique peuplé de spectres aux voix chaleureuses et enivrantes qui font de la mélancolie un vaisseau qui file dans la lumière. Le texte émerge et flotte à la surface du chant des synthétiseurs qui ne se taisent que pour passer d’un plan à l’autre. Comme au cinéma, les scènes s’enchaînent, les structures complexes se tissent et s’harmonisent. Le temps file, rapide, entrecoupé de flottement, la pesanteur s’enfuit, nous sommes dans l’Hypernuit.

credits

released September 9, 2022

Composition, écriture, interprétation, enregistrement et production: Louis Vabres
Mixage: Florent Goetgheluck
Prises additionnelles de saxophone: Léo Guédy

Une sortie avec La Souterraine et Vorota Music
- almost-discos.bandcamp.com/album/hypernuit
- vorota.bandcamp.com

Lien vers le clip :
- www.youtube.com/watch?v=WBy-AFCbf2Y

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Louis Vabres France

Louis Vabres produit sur scène et en studio une musique pseudo-synthpop déstructurée, des poèmes chantés aux accents psychédéliques.

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