We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

La fonderie des fleurs

by Louis Vabres

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €7 EUR  or more

     

1.
Tendre est le voile tendu
 Qui nous sépare
 Sentir que nous sommes de
 L’autre coté
 Nous ne sommes plus perdus
 Pas de départ
 Tant que nous nous voyons de
 L’autre coté
 
 Cela ne mène pas vraiment à nous
 Partir pour un moment prendre l’air
 Bien qu’en dansant nos ombres s’échouent
 
 Nos deux silhouettes en face s’éclairent
 
 Tendre est le voile tendu
 Qui nous sépare
 Sentir que nous sommes de
 L’autre coté
 Nous ne sommes plus perdus
 Pas de départ
 Tant que nous nous voyons de
 L’autre coté
 
 Ne pas comprendre ici ce qui se joue
 Une forme qui ne semblait pas éphémère
 S’agite dans ce vide entre nous
 
 Que ton regard s’en détourne pour croiser le mien, j’espère
 
 

2.
Forme humaine ou bien trou de mémoire
 J’attend le contact pour pouvoir y croire
 Imprimer, par le regard, l’absence
 Il en faut parfois peu pour tromper mes sens
 
 Projection de poussière, instantanément
 L’apparition survient pour un instant
 Objet de nature inconnue mais familier pourtant
 
 Enfin naître
 Ou renaître
 Ne pas simplement passer.
 
 Enfin naître
 Ou renaître
 Ne pas simplement passer.
 
 Force happée dans un bout de miroir
 Une parcelle intacte pour entrevoir
 Savourer dans le hasard l’errance,
 Les moments souvent creux à peupler d’avance
 
 Projection de poussière, instantanément
 L’apparition survient pour un instant
 Objet de nature inconnue mais familier pourtant
 
 Enfin naître
 Ou renaître
 Ne pas simplement passer.
 
 Enfin naître
 Ou renaître
 Ne pas simplement passer.
 
 

3.
J’entend
 Des cris
 En
 Permanence
 Un
 Bourdonnement
 Qui semble
 Continu
 Pour
 Me mouvoir
 Enfin seul
 Danser face à personne
 J’attend 
 Le moment
 
 De ne plus en pouvoir
 Tu ne dois plus en pouvoir
 De ne plus pouvoir y croire
 De ne plus pouvoir se voir
 
 Il semblerait que tu sois
 De mauvaise humeur
 Il semblerait que je sois aussi dans cet état
 De mauvaise humeur
 Nous sommes ailleurs
 Toi et moi
 
 J’étend
 Toujours
 Mon
 Impatience
 Sans
 Étonnement
 Je tremble
 Très déçu
 Pour
 M’émouvoir
 Enfin seul
 Jeter ce que tu donnes
 J’attend 
 Le moment
 
 De ne plus en pouvoir
 Tu ne dois plus en pouvoir
 De ne plus pouvoir y croire
 De ne plus pouvoir se voir
 Je dois ne plus en pouvoir
 De ne plus pouvoir te voir
 Je dois ne pas pouvoir y croire
 Et ne plus en pouvoir
 
 Il semblerait que tu sois
 De mauvaise humeur
 Il semblerait que je sois aussi dans cet état
 De mauvaise humeur 
 Nous sommes ailleurs
 Toi et moi
 

4.
Proximité 03:08
L’autre s’incorpore
 On aimerait se mélanger
 Se reconnaître comme un corps
 Comme une pensée
 
 Dépendre des gestes, dépendre des tons
 Dépendre d’un passé qui n’est pas à soi, non
 
 L’autre s’évapore
 On voudrait maintenant s’arrêter
 Ne pas avoir même un remord
 Nous nous sommes tant desiré 
 Dépendre des gestes, dépendre des tons
 Dépendre d’un passé qui n’est pas à soi, non
 

5.
Empreintes 03:12
Sous les feuilles décomposées
 La terre est un mélange intime
 Près des écorces qui s’abîment
 Et des branches encore mouillées
 Sur laquelle je reconnais
 Les traces de ton attente
 Celle anciennes celles récentes
 Tu ne trouveras jamais
 Les miennes, tu ne cherches pas
 Empreintes irrégulières
 L’odeur même hors de la terre
 Ne me quitte pas
6.
Spectre 04:20
Les empreintes, les mémoires
 Se diffusent en moi, m’imprègnent Quand je prend tes mains neuves
 Que tes yeux m’émeuvent
 Comme ceux des premiers qui voient
 Passent comme un fleuve
 À travers moi
 Les ombres qui ne devrait pas
 Êtres
 Infligées à l’amour
 Que tu tiens que tu donnes
 Que tu tiens que tu donnes
 Et qui ne vacille même pas
 
 Mais un fantôme liquide traverse,
 Etranger, les veines
 Et je n’ai pas le droit d’être hanté par son souffle
 Dysfonctionnel, cassé
 Assez cassé pour tenter
 De casser encore.
 
 Je vois les fantômes en toi, je sais les fantômes que tu vois
 Je hais les fantômes que tu vois, je sens ces fantômes où que tu sois
 Ces fantômes passent
 À travers toi
 Ces fantômes passent
 À travers moi

7.
Trouve une fleur
 Peut être sur un coté un autre
 Trouve ce que tu n’avais pas vu
 Ce qui n’avait pas retenu ton attention
 Laisse toi tromper
 Un instant
 Pour saisir sa beauté
 
 Transforme les surfaces, récéption contraire
 Poursuis sans relâche la fonderie s’affaire
 Et fabrique bien
 Sans se soucier de rien
 
 Tout les anciens pétales sortent de ce cratère
 Frappe la corolle, sa brulante matière
 Et fabrique bien
 Sans te soucier de rien
 Sans craindre de te blesser, non
 
 Garde la bien
 Dans tes mains un moment comme un autre
 Comme si elle ne peut être perdue
 Rien ne se fâne et quand tu penses ton invention
 Laisse la tomber
 Doucement
 Dans le four embrasé
 
 Transforme les surfaces, récéption contraire
 Poursuis sans relâche la fonderie s’affaire
 Et fabrique bien
 Sans se soucier de rien
 
 Tout les anciens pétales sortent de ce cratère
 Frappe la corolle, sa brulante matière
 Et fabrique bien
 Sans te soucier de rien
 Sans craindre de te blesser, non

8.
Verso 03:12
Des vapeurs venant du gouffre s’élèvent
 Viennent saluer nos peaux séparées
 Encore humides de nos étreintes 
 
 Nous sommes à ses bords opposées
 S’achève ici le sol, sa matière d’espoir
 Éloignées l’une l’autre et l’air confondu
 
 À partir d’ici nous ne pourrons plus nous entendre
 Nous dire au-revoir
 
 Des erreurs nous apprenons par brèves
 Traces laissées sur nos coeurs éloignés
 L’horizon n’est plus une contrainte
 
 Nous sommes assez forte pour passer
 Au dessus du vide et de son contenu noir
 Mais tu ne le ferras pas et moi non plus
 
 À partir d’ici nous ne pourrons plus nous entendre
 Nous dire au revoir
 
 
 

9.
Distance 03:57
Courir ne
 Permet pas d’échapper
 À
 Ce qu’on reçoit
 
 S’isoler ne
 Permet pas d’échapper
 À
 Ce qu’on envoi
 
 Nous
 Recevons bien
 À distance une douleur
 Nous sommes seuls
 Nous sommes seuls et pourtant
 
 Tu
 Reçois bien
 À distance une douleur
 J’en ai peur
 J’en ai peur et pourtant
 
 Je
 Reçois bien
 À distance une douleur
 Quelle horreur
 
 La distance
 N’empêche pas la douleur
 Pas de chance
 
 De préférence
 Pas de sang, pas de sueur
 Quoi qu’on en pense 
 
 Nous
 Envoyons bien
 À distance une douleur
 Nous sommes seuls
 Nous sommes seuls et pourtant
 
 Tu
 Envois bien
 À distance une douleur
 J’en ai peur
 J’en ai peur et pourtant
 
 J’envoi bien
 À distance une douleur
 Quelle horreur
 

10.
Balcon 02:45
Chercher on ne sait pas vraiment quoi
 Regarder les endroits sans s’y diriger
 Les pièces sont vides et pourtant beaucoup de bruit
 
 La lumière et là pourtant on y voit rien
 On bouge on tourne on ne trouve rien
 La seule porte ouverte mène sur le balcon
 
 Je te cherche et te trouve sur le balcon
 Qui ne donne sur rien car on ne voit rien
 Que nos regards qui ne bougent pas
11.
Couloir 04:30
Pas de déplacement de corps
 Dans cette direction
 Uniquement le transport
 D’images aussi de sons
 
 Se croisent et se mêlent plusieurs voix
 Juste au milieu de ce couloir
 Couloir qui est situé en toi
 Que n’emprunte pourtant personne
 Jamais personne
 
 La longueur des échos change
 De très court à très long
 S’éloignent et s’approche. Étrange
 Lieu de circulation.
 
 Se croisent et se mêlent plusieurs voix
 Juste au milieu de ce couloir
 Couloir qui est situé en toi
 Que n’emprunte pourtant personne
 Jamais personne

12.
Asymétrie 05:20
Le passage alourdit les formes
 Déjà plus d’une fois, bien plus
 Les enfonces
 
 Répéter sans force, à force,
 Quelque chose d’utilisé
 L’asymétrie, infatigable, se répète
 
 Quelles sont les choses qui marquent ?
 
 Froid autour de nous
 Bruit de papier froissé
 Soupir inquiet, ennuyé
 Bruit de paupière fermée
 
 Plusieurs corps semblent danser au loin
 Sans besoins de mots ni d’idées
 Sans se toucher
 
 Je vous remarque
 
 Quelles sont les choses qui marquent ?

13.
Camera 02:05

 J’ai des secrets
 Enfouis au sein de ma chambre
 D’étranges courants passent
 D’une main à l’autre
 D’un pied à l’autre
 Sous le plancher
 Des trombes d’eau dans une grotte
 Un fleuve souterrain s’écoule
 Mes racines y trempent
 Tremblante
s Mouvementées par le débit du courant
 Qui varie souvent
 
 Quand il y a des passant
 Les regards glissent mais ne pénètrent pas
 Au sein de ma chambre
 Les oreilles passent mais ne s’arrêtent jamais
 
 Bien au-dessus du plafond
 Un vaste réseau de lumière
 Mobiles et insaisissables
 Contenant diverses choses
 Qui brûlent
 
 J’ai des secrets


about

Les treize morceaux pseudo-synthpop déstructurés qui composent « La fonderie des fleurs », poèmes chantés aux accents psychédéliques, constituent un conte sinueux qui nous invite à explorer un paysage où les fleurs fondent et creusent des gouffres, les couloirs s’envolent pour mener à des chambres secrètes dans lesquelles des questions à propos de la création artistique et des relations intimes se rencontrent, se mélangent et se confondent.

credits

released April 24, 2024

Ecriture, composition, interprétation, enregistrement, production : Louis Vabres

Mix/Mastering : Louis Vabres & Florent Goetgheluck

Artwork : Louis Vabres

license

all rights reserved

tags

about

Louis Vabres France

Louis Vabres produit sur scène et en studio une musique pseudo-synthpop déstructurée, des poèmes chantés aux accents psychédéliques.

contact / help

Contact Louis Vabres

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Louis Vabres, you may also like: